Chelly Z, Mghaieth F, Bouraoui R, Masmoudi A, Saidani R, Masmoudi M, Chebil A*, El Matri L.
Service B, Institut Hédi Raies d’Ophtalmologie de Tunis, Tunisie
Faculté de Médecine de Tunis, Université de Tunis El Manar, Tunis, Tunisie
Mots-clés
Membranes épirétiniennes idiopathiques, vitrectomie, pelage, métamorphopsies..
Résumé
Objectif. Evaluer les métamorphopsies chez les patients présentant une membrane épirétinienne idiopathique avant et après chirurgie.
Matériel et méthodes. Etude rétrospective des patients présentant une membrane épirétinienne (MER) idiopathique avant et après chirurgie. Tous les patients ont eu un interrogatoire précisant les signes fonctionnels notamment la présence et l’intensité des métamorphopsies, classées en absentes, minimes et importantes, le délai de consultation et de traitement et un examen clinique complet avec mesure de la meilleure acuité visuelle corrigée La présence et l’intensité des métamorphopsies a été évaluées avec la grille d’Amsler.
Résultats. Les métamorphopsies étaient initialement présentes dans 37 cas (90%) évaluées comme étant minimes à modérées dans 12 cas (29%) et importantes dans 25 cas (61%). Après chirurgie, la disparition des métamorphopsies a été notée chez 21 patients (51%) et leur persistance chez 20 patients (P<0,001), elles étaient modérées chez 19 patients (43,6%) et importantes dans un seul cas (2,5%).
Conclusion. Les métamorphopsies représentent souvent le premier signe fonctionnel rapporté par les patients présentant une membrane épirétinienne. Elles entraînent une gêne disproportionnée à la lecture de près et sont fréquemment associées à la baisse de l’acuité visuelle. Le mécanisme le plus souvent invoqué est la désorganisation des photorécepteurs. La diminution des métamorphopsies après traitement chirurgical varie de 75 à 85 %.