Wijden Nabi, Khawla Fekih, Hager Ben Amor, Meriem Doukh, Sana Khochtali*, Imen Ksiaa, Moncef Khairallah.
Service d’Ophtalmologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie
Faculté de Médecine, Université de Monastir, Monastir, Tunisie
Mots-clés
Ophtalmie sympathique, traumatisme, uvéite, angiographie à la fluorescéine, tomographie en cohérence optique, cécité.
Résumé
Il s’agit d’une revue rétrospective de 20 cas d’ophtalmie sympathique. L’âge moyen des patients était de 53,8 ans. Le facteur déclenchant le plus fréquent était le traumatisme oculaire (65%) suivi de la chirurgie vitréorétinienne (20%). Les signes cliniques à la présentation au niveau de l’œil sympathisé comprenaient une inflammation de la chambre antérieure dans 11 yeux (55%), une hyalite dans 18 yeux (90%), un décollement de rétine exsudatif dans 12 yeux (60%), un œdème papillaire dans 17 yeux (85%), des plis rétiniens dans 8 yeux (40%) et un fond d’œil dépigmenté dans 1 œil (5%). L’angiographie à la fluorescéine initiale montrait des pin-points dans 11 yeux (55%), une accumulation tardive de colorant dans 11 yeux (55%) et une hyperfluorescence papillaire dans 18 yeux (90%). L’OCT initiale trouvait un décollement séreux rétinien dans 14 yeux (70%) et des plis de l’épithé- lium pigmentaire rétinien dans 13 yeux (65%). Les modalités thérapeutiques comprenaient des corticostéroïdes systémiques (16 patients), des immunosuppresseurs conventionnels (16 patients), des agents biologiques (1 patient) et des injections pé- rioculaires de corticoïdes (4 patients). Après un suivi moyen de 24 mois, l’AV moyenne au niveau de l’œil sympathisé était de 20/200. Les complications dans l’œil sympathisé comprenaient une cataracte dans 5 yeux (25 %), un glaucome dans 4 yeux (20 %), un œdème maculaire cystoïde dans 4 yeux (20 %) et une néovascularisation choroïdienne dans un œil (5 %).